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The Better Part Of Life

The Better Part Of Life
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The Better Part Of Life
5 septembre 2011

Mes vacances c'est toujours Paris

Si je poste pas, c'est parce que je déprime.

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2 août 2011

The Good Guy

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Quand je me retrouve sur mon ordinateur après avoir bu et que je commente des trucs de gens que j'ai pas vu depuis deux ans, je comprends pourquoi certains de mes amis disent que je suis un mec bien.

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"Je marche pas sur l'eau, juste sur ton crâne dans la boue." (Tekitek)

18 juillet 2011

Sentimentalement démissionaire

A l'époque, je fumais le soir à la fenêtre en écoutant des remixs d'un vieux tube de DJ Mujava. Je n'enlevais même plus ma cravate en rentrant chez moi, j'en n'avais même plus rien à foutre de mon swag même si il déchirait. J'avais l'impression d'être devenu un poids. J'étais devenu une merde.

En rentrant le soir, voyant qu'elle n'avait pas pris son petit déjeuner, j'avais cru un instant qu'elle n'était pas parti, même si cela avait été convenu la veille, lors de la séparation. Mais cela avait été convenu. J'avais voulu chialer toute la soirée, je voulais chialer tous le tmps, mais je n'avais pas envie de pleurer. Je me demandais à quels amis je pouvais en parler, et j'avais même convenu d'un repas le midi au restaurant, mais je ne savais pas comment cela allait se dérouler, puisqu'on ne pleure pas dans un resto indien à 12h30, lors de sa pause déjeuner.

Tout dans mon appartement me rappelait notre arrivée, notre vie, et je me demandais comment j'allais supporter d'y vivre. Chaque changement de pièce me faisait mal ; heureusement qu'il n'y en avait que deux.

La rue même me donnait envie de pleurer. Je ne voulais pas quitter l'arrondissement le plus riche de Paris, mais j'essyais de me faire à cette idée. J'avais regardé les annonces immobilières le midi, puis arrêté quand j'avais eu trop envie de vomir.

Je pensais à elle, au fait qu'elle avait rejoint quelqu'un d'autre, qu'ils devaient rôder en amoureux et j'essayais de ne pas imaginer ce qu'ils disaient sur moi. Je me sentais une pauvre merde de CSP+ dépressif frustré. Ma vie était de la merde.

En attendant, je regardais des vidéos des années 60 avec Françoise Hardy et des épisodes de Twin Peaks pour essayer de m'endormir sans avoir à aller me coucher. J'allais mal.

28 octobre 2010

Don't worry, dear Pamela, I'll do my scientific best to command your fleet

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Très rarement, des musiques m'obsèdent. Celle-ci je l'écoute en boucle depuis un moment. Comme quasiment toutes, je la connaissais déjà depuis longtemps avant que cela commence. Je pense qu'elle synthétise dans mon imaginaire une ambiance correspondant à une période qui approche.
J'ai toujours aimé l'automne. Quand il fait nuit le soir et que je rentre chez moi. J'ai l'impression d'être dans un avent constant. J'ai l'impression de tendre faire un point d'orgue, Noël, que chaque jour est une promesse d'un foyer plus uni. Partout, les préparatifs de Noël deviennent chaque jour plus présents, jusqu'à décembre, où d'arbre de Noël en arbre de Noël on voit des gens déguisés en Père Noël prêts à donner du bonheur.
J'aime Noël et ses chants quand ils ne sont pas mielleux. J'aime les guirlandes sur des sapins de Noël publiques. J'aime le vin chaud dans les marché de Noël. J'aime les lumières artificielles, et Noël en est la fête.

 

Photo originale de Stuck in Customs.

 

Bonus :

15 août 2010

Justify my couch

J'ai passé la journée à jouer aux Sims et à regarder Twin Peaks. Le ciel est gris sur Paris, il a beaucoup plus, et dehors des voitures toutes identiques brasent d'énormes flaque d'eau dans un grand boulevard. Hier, je suis sorti faire des courses, j'ai essayé des montages sonores, et je me suis remémoré des histoires marantes d'une soirée de la veille, qui une fille qui parlait avec insistance de threesome qu'elle n'oserait pas me demander frontalement sans être face à la possibilité du fait. Demain j'irai au travail.
J'entretiens un rapport assez étrange avec ma capacité à tournée en rond. Je n'ai pas l'impression de fuir en avant, ni d'attendre la mort, ou de passer un maximum de bon temps arrêté en attendant qu'une chérie râleuse me fasse la gueule pour que je la tringle au lieu de regarder le football à la télé.

Ce que j'ai l'impression de rechercher, c'est une capsule grise, une ellipsoïde à l'abri de l'espace et du temps. Au final, le confinement spatial n'est qu'une projection sur les trois dimensions maléables de ce qui ne peut pas marcher sur l'autre, le temps. C'est l'expression par l'inverse d'une frustration : je n'arriverai pas à traverser l'espace sans parcourir le temps. Et de toute façon l'espace est toujours mieux lorsque je ferme les yeux. Il y fait nuit, il y a des lumières artificielles dans des zones industrielles désertes, et parfois ça ressemble à Léguman.

Les carottes sont-elles cuites ? Non, je dois cuisinier des tomates farcies végétariennes, et peut-être mixer. Yes baby, des tomates farcies végétariennes.

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25 juillet 2010

Je n'aime pas beaucoup les séries, surtout quand c'est de la merde

Je ne regarde pas de série, et je pense que les gens qui passent leur temps à chercher des quoi remplir leur temps de manière si intensive sont des abrutis. Quand dans une conversation on blague sur des paradoxes temporels et que quelqu'un me dit que je devrais regarder Lost, je lui explique sans trop de retenue que passer 121*40 minutes, soit 4840 minutes, soit 80 heures (ce qui équivaut, à 12 heures pas jour, à une semaine) pour une énigme, mal réalisée avec un remplissage intensif, autant regarder Primer 60 fois. Au moins c'est bien fait, intelligent, sans mysticisme pour ado, et pas tape-à-l'oeil. Regarder une série au lieu de 60 films, faut vraiment être le dernier des cons ou n'avoir que des pauses de 40 minutes dans sa vie.

Ceci pour dire qu'il y a quelques semaines, les personnes avec qui je partage mon loyer ont fini de regarder la troisième saison de Damages, et que je ne sais pas si c'est le fait de ne pas avoir eu si longtemps la télé ou pas, mais il fallait que je parle de cette chose. Évidemment, après une introduction comme celle-ci, c'est pas pour en dire du bien. La seule série que j'aurais envie de regarder c'est Twin Peaks, parce que Lynch.

N.B. : Pardon d'avance pour les éventuelles approximations à propos du scénario. C'est parce que je m'en tape, je voyais la série quand je mangeais à l'heure où on matait ça chez moi.

Damages, pour ceux qui ne connaissent pas, se déroule au sein d'avocats d'affaires new-yorkais yuppies, mais on n'est pas dans Brett Easton Ellis : ici ils sont justes riches et véreux. L'évolution des personnages se place sur un axe : de gentil (=naïf) à méchant (= machiavélique). Le personnage central, interprété par Glenn Close, dirige un cabinet d'avocat d'affaire. Elle est manipulatrice (donc pas bien), mais comme on est dans une série réaliste, elle cherche comme tout les méchants son propre intérêt plutôt que de détruire la Terre. C'est le personnage central même si elle est méchante, il n'y a pas de mal à être novateur. Moi j'aimais bien Wario Land quand j'étais enfant.

C'est le pitch, mais également, et c'est cela le plus important, l'unique idée de l'histoire. Allez, en englobant les personnages secondaires. Naïvement, je pensais que dans ce genre de chose, on avait une bonne idée, et on tirait ça sur (dans ce cas-là) une saison. Et bien non. Là il y a juste une idée banale, et on tire jusqu'au bout. Il m'a été donné de voir la saison 3, dont l'idée était : "alors c'est un mec qui se fait griller en faisant une chaine de Ponzi alors c'est le bazar". Voilà. Et qu'on ne me dise pas qu'il y a eu un autre idée, un autre thème, car tout le reste appartient à la composante principale du support : le remplissage pur et simple, et 'est une insulte à l'intelligence tant le catalogue est complet.

Comme on est dans un ton vaguement intelligent, on n'aura de la liste fournie par nanarland que la scène de cul (oui ça ne mange pas de pain) et l'utilisation d'acteurs has been dans un bureau. La dernière allant plus loin que le guest star, puisque ben il y a le personnage principal interprété par Glenn Close (oui, quelqu'un avec sa carrière qui joue là-dedans est has been). Comme le sujet s'y prête, on se lâche : on parle de tout et n'importe quoi, du temps qu'il fait dans l'Upper East Side à la protection des témoins, en prenant bien soin de laisser des longs silences avec des regards qui en disent long. Le sujet étant une avocate manipulatrice, on a un étalage de toutes les versions possibles des faits exposés à d'autre protagonistes, pour montrer qu'elle et machiavélique-et-c'est-pas-bien-mais-on-est-rebelles-donc-c'est-chouette.


Mais ça ne fait pas toute une série, donc on se débrouille avec les moyens du bord. D'abord, on fait des flashs forward sur des drames qui vont arriver à la fin. Les gens n'auront du coup pas l'impression d'un jumping the shark même si c'est complètement tiré par les cheveux et on peut caser des effets de caméras qui font peur. Ensuite, on pioche tout ce qu'on peut dans le téléfilm pourri qu'on nous bassine sur M6 : drame familial, autre drame familial, alcool, drogue, luxe, mauvais jeu d'acteur, vues de New York, micro-ellipses (attention quand même avec ça, parce que ça gâche du remplissage). Autre technique, le croisement des histoires personnelles, ici assez pratique : on n'a qu'à mélanger l'histoire du client avec celle d'un avocat. Pas besoin de prétexte, et ça fait croire au téléspectateurs quand il le racontera à quelqu'un que c'est compliqué. Sauf que non, ce n'est pas compliqué et à l'échelle d'une saison on gagne une heure avec seulement un type qui se demande comment il va faire parce que ses économies et celles de sa belle-famille sont parti dans la chaîne de Ponzi du mec de l'histoire. Ensuite,c omme les scénaristes sont feignants et qu'ils ont bien vu qu'ils avaient fait le tour du sujet, ils vont creuser les personnages. Mais comme il n'y a pas vraiment de personnage, les protagonistes vont donc se faire des coups de putes sur leur propre vie, surtout entre femmes, parce que les femmes sont machiavéliques, par exemple, en s'offrant des sac à main Channel alors qu'elles sont ennemies. Stupéfiant.
Et puis, à la fin, on n'a plus rien, on sort la psychologie/psychanalyse/magie. Ici donc, Pattie (l'avocate) a fait du cheval enceinte pour tuer son bébé pas encore né pour pouvoir devenir avocate. Du coup, elle fait des cauchemars où ses pieds nus sont ensanglantés.


Je suis peut-être naïf, mais je me demande vraiment comment on peut être éduqué, cultivé, et s'accrocher à une telle connerie. Tous les éléments sont réunis : psychologie/mysticisme à deux balles, argent, personnages creux, scénario d'école primaire, vide consternant, et surtout le mal, parce que si nous on a pas une vie aussi géniale, c'est parce qu'on n'est pas autant des salopards. Et les gentils qui y arrivent meurent se finissent par se faire corrompre.

Regarder ce genre de chose, attendre la sortie de chaque épisode, c'est littéralement aimer se faire chier dans la bouche, que dis-je dans le cerveau. C'est pire qu'aimer une musique préfabriquée de 3 minutes, parce que je n'ai pas trop connaissance de gens qui en musique s'intéressent uniquement au TOP 50 et qui y passent autant de temps, d'attente, et de conversations dessus. Si mes enfants me demandent un jour ce qui fut le sommet de la consommation, je dirai les séries, (avec une hésitation avec l'iPad). On a passé deux siècles à crier sur des gens qui pensaient pour nous, et une fois que l'on a pu penser nous-même, on se rend compte que l'on n'a pas envie. Après avoir remplacer le tutorat intellectuel par l'abrutissement, on s'arrange pour penser que c'est de la faute des pourris si on n'y arrive pas, un peu comme avant. Sauf qu'on ne lutte plus. par principe).

En fait en vrai je m'en fous. Je veux juste ne plus avoir à parler à ces gens-là.

26 janvier 2010

2012, fin du monde, j'y serai

Je ne regarde plus la télévision, je ne sais pas peut-être que ce genre d'évènement arrive souvent. En voyant ces extraits, je trouve presque quelque chose d'hypnotisant. Dans les deux cas, ils interviennent alors qu'on demande à une foule d'agir en même temps pour la même chose (en un moment, si je puis dire pour Haïti, de manipulation des foules). L'air calme des deux personnes (au moins, pour le premier, lors de la première phrase) est trop étrange, trop décalé.

Le premier extrait est fondé sur un contraste : la menace d'un empoisonnement de masse et l'absurde connerie de la blague de Dechavanne. Et entre les deux, cette phrase "Non non, dis pas ça.", comme si la phrase était de son intérêt ou de l'intérêt publique (alors que tout le monde sait que plus personne ne se vaccine). Un empoisonnement, pourquoi ?

On devine une réponse dans le deuxième, avec cette phrase cinglante : "Les laboratoires pharmaceutiques nous cachent les médicaments qui empêchent d'avoir le cancer." Là, le ton reste calme jusqu'à la fin. chose étrange, une personne pourrait donc obtenir le plus naturellement du monde un micro et scander son message. Le premier geste contre lui n'intervient qu'à la fin de la phrase (alors que les trois premiers mots pouvaient laisser imaginer la suite), premier geste intenté par, Manu Payet, présent sur les deux plateaux. Coïncidence aussi, le premier s'enchaine sur une séquence "marrante", dans le deuxième cas, on enchaine sur l'animateur scientifique "marrant", comme pour renforcer par décalage la gravité. Dans le cas du deuxième, on a même besoin de renforcer le malaise du contraste par avec l'intervention d'un scientifique marrant à la retraite, ceci jouant sur un effet d'impression de dégénérescence du monde (a fortiori quand on parle de la deuxième mobilisation record pour une catastrophe mondiale en un peu plus de cinq ans).

La raison apparente de la deuxième thèse (vendre des traitements anti-cancéreux), donnerait la justification de la première affirmation (on pense à des scénarios comme Mission Impossible 2 ou 20th Century Boys, et quelles références). cela fait même pensé à une thèse scientifique pas si marginale invoquant que le VIH est passé du singe à l'homme puis s'est répandu à cause de la vaccination Koprowski contre la polio.

Alors pourquoi toute cette mise en scène ? Pourquoi la première fois on parle de secte, et plus la deuxième fois ?

Voilà, l'orientation de ce blog, c'est l'exercice de style.

Sinon j'ai appris au passage que Dechavanne n'est pas le con qu'on croit. Ni , ni .

18 janvier 2010

Bonnes résolutions

Contrairement aux autres années, je prends de bonnes résolutions. Avant, je ne comptais pas les tenir, c'est pour ça.
La première, c'est ce nouveau blog.
Ensuite, au moins faire un morceau/remix avant la fin de l'année. Et au moins une instru de hip-hop.
Parce que oui, je suis l'arlésienne que je déteste le plus. Pas mal de personnes pensent que le langage conditionne la pensée. Je pense sincèrement que le verbe falloir m'a aider à pourrir ma propre vie, et je m'en désintoxique petit à petit.

L'idée, c'est que l'ancien blog me dégoutait trop. J'ai déjà honte de ce que j'ai écris dix minutes plus tôt, presque quatre ans c'était insupportable. Puis j'avais laissé trop de traces de ma vraie vie.

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